Le chêne et le roseau et autres fables célèbres de la Fontaine (Les fables de la Fontaine t. 2)
تأليف : Jean de La Fontaine
النوعية : الأطفال
Le chêne et le roseau et autres fables célèbres de la Fontaine (Les fables de la Fontaine t. 2) by Jean de La Fontaine.. Âge : 7-10 ans Niveau de lecture : CE2 Redécouvrez les plus célèbres fables de La Fontaine dans une collection unique accompagnée d'illustrations colorées qui raviront petits et grands.
Un classique de la littérature française à lire le soir avant d'aller dormir
Dans cet ouvrage :
• Le Loup et le Chien
• Le Loup et la Cigogne
• Le Loup
• La Chèvre et le Chevreau
• Le Coq et le Renard
• Le Lion et le Moucheron
• ... et bien d'autres !
Les Éditions Caramel :
Depuis plus de 20 ans, les Éditions Caramel créent chaque année des histoires inoubliables qui sont lues par des millions d'enfants à travers le monde.
Les plus belles créations des Éditions Caramel sont désormais disponibles en version numérique pour le plus grand plaisir des petits et des grands !
EXTRAIT
Le Chêne et le Roseau
Le Chêne un jour dit au Roseau :Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.Le moindre vent qui d’aventureFait rider la face de l’eauVous oblige à baisser la tête :Cependant que mon front, au Caucase pareil,Non content d’arrêter les rayons du Soleil,Brave l’effort de la tempête.Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.Encor si vous naissiez à l’abri du feuillageDont je couvre le voisinage,Vous n’auriez pas tant à souffrir :Je vous défendrais de l’orage ;Mais vous naissez le plus souventSur les humides bords des Royaumes du vent.La nature envers vous me semble bien injuste.– Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’iciContre leurs coups épouvantablesRésisté sans courber le dos ;Mais attendons la fin. Comme il disait ces motsDu bout de l’horizon accourt avec furieLe plus terrible des enfantsQue le Nord eût porté jusques-là dans ses flancs.L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.Le vent redouble ses efforts,Et fait si bien qu’il déracineCelui de qui la tête au Ciel était voisine,Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.